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La vie de danseur n’est pas un long fleuve tranquille. C'est un mélange captivant de technique, de passion, et de discipline. Mais pas que !
Il y a également un côté obscur souvent méconnu. Pour sortir leur épingle du jeu, les danseurs doivent endosser le rôle de l’entrepreneur et du communiquant, jonglant avec une variété de rôles qui, bien souvent, les dépasse.
Souvent, les danseurs, les professeurs, les artistes font rêver les gens car dans leurs habits de lumière, on a l’impression que pour eux la vie est plus facile, plus merveilleuse, plus palpitante que pour les autres. Cependant, derrière cette façade scintillante se cachent des défis et des sacrifices peu connus qui rendent leur parcours d'autant plus fascinant et méritoire.
Derrière les projecteurs, une réalité peu connue se dessine. De nombreux danseurs, y compris les intermittents du spectacle, qui jonglent avec un statut précaire, font face à des difficultés insoupçonnées lorsqu'ils cherchent à avoir un mode de vie similaire à un salarié ayant un emploi “lambda”. De même, les danseurs de salsa ou de bachata, souvent contraints d'exercer en tant qu'auto-entrepreneurs, ne se heurtent pas aux mêmes problèmes financiers que leurs élèves salariés, ces derniers bénéficiant d'une plus grande sécurité d'emploi, d'un pouvoir d'achat plus élevé et d'une meilleure crédibilité aux yeux des institutions financières.
Ainsi, pour un grand nombre de danseurs, leur parcours est marqué par des sacrifices considérables. Le rêve de vivre de leur passion les pousse à accepter des emplois alimentaires pour joindre les deux bouts. Il n'est pas rare de voir des intermittents du spectacle consacrer d'innombrables heures à des emplois en dehors de leur art pour maintenir leur statut. Beaucoup de danseurs se contentent de repas frugaux, se limitant souvent à des pâtes et du riz, car ils consacrent la majeure partie de leur énergie à leur art.
C'est le désir partagé par de nombreux danseurs talentueux : transformer leur passion en gagne-pain. Cependant, cet objectif se heurte souvent au dilemme entre l'aspiration à être reconnu et légitime dans leur domaine, et le syndrome de l'imposteur qui les tourmente. Les danseurs se comparent constamment à leurs pairs, se sentent rarement légitimes dans leur art, et concentrent 100 % de leur énergie sur leur quête de perfection, ce qui les confronte à des défis invisibles et émotionnels tout au long de leur parcours.
La communication est un élément vital pour promouvoir une école de danse, des stages, des cours, ou tout simplement une carrière de danseur. Sans une communication efficace, il est difficile d'attirer de nouveaux élèves, de bâtir une base de fans solide, ou de garantir une audience enthousiaste. Le hic, c'est que la plupart des danseurs n'ont pas été formés au marketing ou à la communication. Ils apprennent ces compétences sur le terrain, parfois en se laissant dépasser par les événements.
Pour un danseur, la communication ne se limite pas à la publicité de ses spectacles. Ils doivent également maintenir une présence en ligne, interagir avec leur public sur les réseaux sociaux, et gérer leur image de marque. Cela peut être accablant, surtout pour ceux qui ont n’ont jamais fait rien d’autre que danser.
Autrement dit, ils sont artistes, mais ne peuvent réellement s’en sortir qu’en ayant les pieds sur terre.
La maîtrise de la danse ne suffit plus pour réussir. Les danseurs doivent devenir des experts du marketing pour se démarquer dans un marché extrêmement compétitif. Dans cet univers, les compétences marketing sont tout aussi (voire davantage) cruciales que la technique de danse.
Les danseurs doivent répondre à ces questions (et bien plus encore!) :
N’oublions pas, que le danseur doit être très compétent. Il ne s’agit pas là de faire l’apologie du Marketing envers et contre tout !
BON DANSEUR/PROFESSEUR + BON MARKETING = RÉUSSITE
MAUVAIS DANSEUR/PROFESSUER + BON MARKETING = ÉCHEC
> MAIS le plus surprenant c’est :
MOYEN DANSEUR/PROFESSEUR + BON MARKETING = RÉUSSITE… Et c’est précisément cet adage qui énerve beaucoup de spécialistes !
En conclusion, la vie de danseur est une aventure complexe et captivante. Les danseurs sont plus que de simples interprètes, ce sont des entrepreneurs, des communicants, et des artistes à part entière. Ils doivent jongler avec une multitude de rôles pour réussir dans ce monde exigeant.
Ce n’est pas Julien Cogordan, fondateur de l’école de danse SalsaNueva, qui vous dira le contraire ! Ce dernier affirme même être autant “entrepreneur” que “danseur”.